lundi 9 novembre 2009

CÉRÉMONIE DU THÉ

Je ne résiste pas à poster dès ce soir ce billet pour vous dire combien j’ai apprécié d’avoir assisté (et participé !) aujourd’hui à une Cérémonie du Thé organisée chez mon amie Aude. Ce rituel extrêmement codifié était mené par Kubo Sensei, qui exerce cet art depuis 20 ans.

Je ne résiste pas à poster dès ce soir ce billet pour vous dire combien j’ai apprécié d’avoir assisté (et participé !) aujourd’hui à une Cérémonie du Thé organisée chez mon amie Aude. Ce rituel extrêmement codifié était mené par Kubo sensei, qui exerce cet art depuis 20 ans.

Et c’est justement là que, pour moi, se trouve le paradoxe. Cette extrême sophistication dans le déroulement du rituel, la position codifiée des instruments et des mains, le pliage de la serviette, la manipulation des bols et leurs variétés, concourent à rigidifier ce qui devrait être une source de délassement. Mais on peut aussi considérer que c’est parce que rien n’est laissé au hasard ou à l’improvisation que l’esprit peut s’éloigner des contingences matérielles.

Il me semble tout de même qu’il est très difficile dans la société japonaise de totalement « lâcher prise », car même la relaxation est prise dans un carcan de rituels. Mais c’est sans doute que ma culture occidentale ne me permet pas d’en apprécier toutes les subtilités….
                       
Autre curiosité : j’ai bu pour la première fois du thé matcha, que je n’utilise que dans la pâtisserie à titre de colorant ou pour son goût délicat. A dire vrai, vu la quantité d’eau, cela avait plutôt une texture de potage, et l’amertume avait été tempérée par le petit gâteau extrêmement sucré avalé au début de la cérémonie (le mien avait une jolie forme de papillon).


Ceci dit, quand je serai à Paris, j’irai faire un tour dans une boutique japonaise et je compte bien m’offrir le petit fouet ou chasen, la théière et la petite louche en bambou car j’ai adoré les ustensiles…