Un couscous au Panama? Avec cette chaleur! Hé bien, oui, pourquoi pas ? Ici, on trouve tout et il faut bien se nourrir…
Le couscous est un parfait plat de régime : de la viande (protéines), beaucoup de légumes (6 au minimum), de la graine de semoule (glucides). Le tout rassasiant bien l’estomac et digéré en 2 petites heures, le temps d’une sieste dans le hamac, avant de piquer une tête dans la piscine ou la mer.
Nous avons la chance d’avoir des légumes toute l’année, en particulier du potiron. Pour les blettes, il faut se rabattre sur le modèle vendu dans les épiceries chinoises, très courtes mais aussi goûteuses. On a des navets ronds très honorables. Les carottes et les courgettes sont parfaites, le chou aussi et on trouve des pois chiches en boîte comme chez nous… La graine est un peu plus chère que chez nous, mais vous connaissez l’adage : « quand on aime, on ne compte pas… ». Le jarret de bœuf est superbe ; il n’y a que pour l’agneau que cela devient difficile : j’étais tombée à Price Smart sur une barquette de collier et je n’avais pas hésité, vu la rareté du produit…et hop, au congélateur…

Le couscous est un plat ui se prépare en grande quantité. De là à terminer dans un contenant digne des Sancochos-des-jours-de Carnaval, il n'y a eu qu'un pas vite franchi car la route de 2 heures qui nous amènent à panamarina est du genre chaotique. La grande marmite a l'avantage d'éviter des débordements catastrophiques.
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Nous l’avons mangé hier soir, à la fraîche, à la marina, une fois le restaurant déserté par les clients. Nous en reprenons aujourd’hui à midi, décidés à faire un sort à ce plat, qui, de toute façon, se bonifie avec les réchauffages…Et comme il pleut (pluie bienvenue qui va remplir les citernes), il passera comme une fleur.

La caïpirinha de l’apéro a été préparée avec les citrons du jardin. L’arbre en est couvert et je vous donne un aperçu de notre récolte.
Depuis le temps que je vous en parle, je vais quand même vous montrer un peu Panamarina, petit coin de nature où nous sommes accueillis chaque fois, le cœur grand ouvert.
Outre la marina, sous la houlette de Jean-Paul et Sylvie, je n’hésite pas à dire que se trouve là le meilleur restaurant français de Panama, avec une carte à faire pâlir beaucoup de tables ici et en métropole. Il est absolument incroyable de trouver au bout du monde un choix aussi impressionnant et aussi réussi de plats et de desserts, aussi délicieux et raffinés les uns que les autres.
