lundi 9 novembre 2009

DECAMERON


Le Decameron tire son nom d’un recueil de 100 nouvelles de Boccace, où, dans un lieu idyllique, pendant 10 jours, 10 jeunes gens échappent à la peste. Ils trompent leur ennui en racontant chacun, chaque jour, une histoire sur un thème choisi toujours relié à l’amour et à la joie de vivre.

Le centre de loisirs a oublié (fort heureusement) la peste…et la grippe A pour conserver le thème du paradis isolé et du plaisir. Pas de souci: ici, tout est sous contrôle. Les chambres sont spacieuses, bien équipées et confortables. On peut manger et boire à volonté. Les buffets sont copieux, variés et servis dans des salles joliment décorées.


Les fresques en carrelage, les tableaux et les différentes faïences et porcelaines disséminés partout démontrent le soin apporté au moindre détail. Le personnel est compétent, souriant et attentionné.

Les chaises longues vous tendent les bras, les parasols vous accueillent à l’ombre et c’est un plaisir de voir que les arbres ont été non seulement conservés, mais encore mis en valeur par un éclairage adéquat.

Les pelouses sont tondues et une armée de jardiniers ramassent les feuilles, enlèvent les noix de coco et taillent les massifs de fleurs.

La nature est partout, domestiquée, certes, mais on a veillé dans la conception à en faire un acteur majeur du paysage. Il y a des écureuils et les oiseaux viennent picorer dans les assiettes tandis que le paon fait la roue pour ses admirateurs.



La nature est partout, domestiquée, certes, mais on a veillé dans la conception à en faire un acteur majeur du paysage. Il y a des écureuils et les oiseaux viennent picorer dans les assiettes tandis que le paon fait la roue pour ses admirateurs.

                       
J’avais dit à Sylvie : « tu verras, pas de souci, on n’aura que le mal de se poser dans une chaise longue, décider dans quelle piscine on va se tremper, quel cocktail siroter, et quel buffet visiter. Eh bien oui… et non ! Oui, parce qu’effectivement, on peut faire de son séjour au Decameron une feignasserie absolue : ne rien faire que se prélasser au soleil comme un lézard, tremper dans une piscine de 30 cms juste pour prendre de la fraîcheur et regarder les vols de frégates et de pélicans dans un ciel clément.

                         
Non, parce que nous avons pimenté ce week-end en semaine de longues marches, monté d’innombrables escaliers et même fait du kayak, même s’il a été frustrant de ne pas pouvoir sortir d’une zone balisée un peu restreinte à notre goût. Jean-Paul s’est offert une promenade en planche à voile.


Nul besoin de mentionner que nous avons nagé et fait de l’aquagym. Bonheur suprême : un massage au spa nous a complètement relaxées, dans une ambiance ouatée, ponctuée de chants de baleines et autre musique zen… Nous avons même pu dîner sans réservation préalable dans un restaurant thaï…
Le soir, virée au casino d’où nous sommes repartis avec quelques dollars. Nous sommes des petits joueurs ; les machines qui nous attirent sont celles à 1 cent, c’est-à-dire qu’1 dollar permet 100 parties. J’en ai trouvé cependant une dont la grenouille semblait coasser « Brigitte » (si, si, je vous assure…) et qui, ma foi, s’est révélée plutôt généreuse…

Bref, nous voilà de retour dans le vrai monde, mais gorgés de soleil, repus de cocktails, bien reposés, et heureux de ces 3 jours d’amitié. Un bonus particulier pour le Domino Mexicain, un jeu formidable qui nous a gardés éveillés jusqu’à 1 heure du matin !!!



Une petite perruche apprivoisée venue passer une journée à Santa Clara…