Les tartes représentent ce que je préfère en pâtisserie. C’est un dessert toujours bienvenu, facile à réaliser et aux possibilités infinies.
En France, je l’avoue, j’achetais par facilité ces rouleaux de pâte brisée toute faite, facile à étaler et franchement pas trop mauvaise…Au Panama, il a fallu y renoncer : on ne trouve comme fond de tarte prêt à l’emploi que la version américaine « crust » destinée au « cheesecake » et au » pie » que je n’aime pas beaucoup, sans compter le format destiné à des petits oiseaux.
Quand on devient la maman d’un Chef Pâtissier, il faut se résoudre à mettre la main à la pâte et la vérité m’oblige à dire que la pâte brisée maison au beurre est autrement meilleure, sans compter qu’avec la main du robot, c’est devenu facile et rapide.
Me souvenant de la recette du nougat glacé de mon amie Sylvie, j’ai eu l’idée de tapisser le fond de pâte cru avec une bonne épaisseur d’amandes caramélisées et de disposer dessus des tranches de poire avant de recouvrir le tout avec un appareil classique crème/sucre/œufs. Après la sortie du four et le démoulage, il restait à laquer la surface avec de la gelée d’abricots un peu délayée et à parsemer d’un peu de pralin…
Cette tarte ne se contente pas d’offrir un bel aspect. Le craquant du pralin s’associe très bien avec le moelleux de la crème aux poires et ma tarte a obtenu un franc succès chez nos amis.